Besoin d’une lecture consistante qui vous accompagnera un petit bout de chemin cet été ? Pourquoi ne pas se lancer dans la lecture d’un classique parmi les classiques: «Le Comte de Monte-Cristo» d’Alexandre Dumas.
Edmond Dantès est un homme heureux. Il va tout prochainement obtenir un grand avancement professionnel et épouser Mercedes, la femme qu’il aime. Malheureusement pour lui, son bonheur lui attire la jalousie de deux hommes qui vont lui jouer un bien sale tour: le dénoncer anonymement comme agent bonapartiste. Le malheur s’abat alors sur le jeune Edmond qui va se retrouver enfermé dans les cachots du Château d’If pendant de longues années. Un temps que ce dernier va pouvoir consacrer à son éducation et à l’élaboration de sa vengeance.
Fort de 1500 pages, «Le Comte de Monte-Cristo» est le genre de roman qui fait que l’on apprécie sa liseuse: cela évite au livre de peser à votre épaule et ça a l’avantage de vous laisser dans l’aveuglement de l’épaisseur de la lecture que vous êtes en train d’entreprendre. Mais, même s’il peut effrayer le lecteur au premier abord, «Le Comte de Monte-Cristo» est une lecture passionnante, à entreprendre une fois dans sa vie.
Sur Internet, on peut lire des critiques qui disent: «Le comte de Monte-Cristo, c’est ce qu’on lisait quand il n’y avait pas de séries télé». Et c’est exactement ça ! Le roman d’Alexandre Dumas, fait de nombreuses révélations, retournements de situation, mystères et autre suspense, tient en haleine le lecteur comme le font les séries télévisées du 21ème siècle. Dumas, s’il vivait aujourd’hui, serait probablement un excellent scénariste.
«Le Comte de Monte-Cristo» nous présente un jeune homme innocent qui par son expérience cruelle se transforme en vengeur mi-ange, mi-démon. Effectivement, Edmond Dantès, quand il revient sous les traits du comte, va tout d’abord faire le bien pour ceux qui ont tenté de l’aider alors qu’il était captif, puis se venger impitoyablement de ceux qui l’ont trahi le privant de sa liberté, de sa future femme et de son père bien-aimé. Même si la vengeance de Monte-Cristo est souvent délectable pour le lecteur, on se rend rapidement compte qu’il flirte avec le diable; la vengeance devenant un but en soi pour le personnage qui dans sa mégalomanie finit par se prendre pour Dieu.
De plus, on appréciera l’énorme richesse de ce roman-fleuve que l’on peut interpréter de multiples façons. Le héros du roman est-il une représentation de l’histoire de Napoléon ? Comme lui, Edmond Dantès est exilé sur une île avant de revenir sur le continent. Est-il une représentation du peuple qui se venge de l’oppression des autorités et des nobles ? Edmond est un homme du peuple qui sera principalement trahi par des nobles ou des hommes riches. Est-il une figure religieuse d’ange déchu ? Edmond s’appelle comme l’écrivain et héros de «La Divine Comédie» : Dante. Comme lui, Edmond devra passer par le Purgatoire et l’Enfer avant d’atteindre le Paradis. Lors de sa transformation en comte de Monte-Cristo, puissant et mégalomane, il porte cette fois le nom de Jésus-Christ.
En résumé, un classique passionnant et riche en rebondissement. Un monument de la littérature française à lire sans tarder.
Alexandre Dumas, Le comte de Monte-Cristo, disponible dans toutes les éditions possibles et imaginables. Gratuit en format ebook (oeuvre tombée dans le domaine public).
ladentdure.wordpress.com 
j’ai horreur des classiques, pourtant Le comte de Monte Cristo est ma référence culte, ce livre est génial, je l’adore. Bravo pour la photo du chateau d’if… 😉
Je suis tout à fait d’accord ! Par contre, pour la photo, c’est pas la mienne et et j’ai oublié de le préciser (ce que normalement je ne fais jamais…). Merci de me l’avoir fait remarquer et je n’oublierai pas de me taper sur les doigts…aïe…;)
Le Comte de Monte Cristobal faut selon moi parti des livres parfaits. Un roman riche, plein de suspens, plein d’action, une jolie écriture et un personnage d’Edmond Dantes rocambolesque. Un classique à mettre entre toutes les mains.
C’est clair !
Mon livre culte et celui qui a changé ma vie quand j’avais 10 ans, c’est une lecture que je relis régulièrement!